À 21 ans, Lenny Martinez s’apprête à entamer son deuxième Tour de France avec un objectif bien défini : aller chercher des victoires d’étapes. Délesté de la pression de sa première participation, le grimpeur de Bahrain Victorious aborde la course avec un mélange de détermination et de plaisir assumé.
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Une approche ciblée et assumée
Plutôt que de viser le classement général, Martinez préfère cette année se concentrer sur le jeu. Conscient de ses qualités, notamment dans les efforts explosifs et les arrivées pentues, il a adapté toute sa préparation à cette ambition : altitude, travail spécifique et programmation calibrée. Le Français évoque les étapes de Mûr-de-Bretagne, du Mont Ventoux ou encore du Mont-Dore comme autant de terrains favorables à son expression.
Il cite aussi le contre-la-montre de Peyragudes, non pas comme un objectif prioritaire, mais comme une opportunité en cas d’ouverture. En grimpeur opportuniste, il reste attentif à l’évolution du classement de la montagne. « Si je me retrouve dans la course au maillot à pois en chassant les étapes, pourquoi pas », lâche-t-il avec naturel, loin de toute pression artificielle.
Ce positionnement tactique illustre à merveille ce que le cyclisme moderne peut offrir : des coureurs audacieux, au service de l’action plus que du calcul, prêts à créer du spectacle plutôt qu’à gérer au wattmètre.
Un changement de cap bénéfique
Depuis son passage de Groupama-FDJ à Bahrain Victorious, Martinez semble avoir franchi un cap. Il évoque un environnement plus adapté à son profil, avec un entraînement hivernal axé sur l’explosivité et le punch. Ce pari technique lui permet aujourd’hui d’assumer un rôle offensif dans l’équipe et d’exister dans les scénarios d’étapes nerveuses.
Son discours est clair : remporter une étape, c’est toucher quelque chose d’unique, une émotion brute qu’il recherche avant tout. Conscient que le général viendra peut-être un jour, il veut d’abord vivre le Tour à fond, au jour le jour, en se faufilant là où la bataille est intense et incertaine.
L’approche de Martinez me séduit profondément. À une époque où le classement général tend à tout structurer, voir un jeune grimpeur talentueux faire le choix du mouvement m’évoque le panache d’un Charly Gaul ou d’un Joaquim Rodríguez. Sa lucidité tactique, son goût pour l’attaque ciblée et son refus du conformisme promettent un Tour électrique.
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