Le 8 juillet 2025, le Tour de France fera son grand retour à Rouen, après treize années d’absence. Pour garantir la sécurité de l’événement, la Ville mettra en place un large périmètre d’interdictions de stationnement et de circulation, débutant dès le 2 juillet.
Un dispositif massif pour sécuriser la fin d’étape
Rouen accueille l’arrivée de l’étape Amiens-Rouen, et avec elle, les puissantes contraintes logistiques typiques du Tour. Du 2 au 8 juillet, plusieurs artères stratégiques comme le boulevard de Verdun ou la rampe Beauvoisine seront interdites au stationnement, bloquant ainsi l’accès à de nombreux riverains et usagers.
En parallèle, certains espaces publics emblématiques, comme la place du Boulingrin, seront totalement réquisitionnés. Le parking relais y sera inaccessible à partir du 7 juillet au matin, alors que le secteur sera placé sous haute surveillance jusqu’au lendemain de l’étape.
Des contraintes croissantes à l’approche de l’étape
À mesure que l’arrivée se précise, les restrictions s’intensifient. Dès le 7 juillet en soirée, les premières rues seront fermées à la circulation, avant que s’impose le verrouillage quasi total du parcours dès le lendemain matin à 4h. Il faudra attendre 23h, une fois l’étape terminée et démontée, pour un retour progressif à la normale.
Le jour J, certaines zones centrales comme la rue Jean Lecanuet seront totalement interdites de circulation. En parallèle, tous les véhicules présents sur l’itinéraire seront envoyés en fourrière. Un rappel aux usagers qui, malgré une certaine ferveur populaire, pourraient subir des désagréments notables.
La municipalité invite donc à la prudence et privilégie les déplacements à pied ou à vélo, en cohérence avec l’esprit même de l’épreuve. Les parkings de l’Hôtel de Ville et de l’Espace du Palais, pourtant centraux, resteront eux aussi clos toute la journée, dès 4 heures du matin.
Que dire d’autre, sinon que cette présence du Tour à Rouen est une juste récompense pour une ville historiquement attachée au cyclisme. Au-delà des contraintes, c’est l’enthousiasme populaire qui devrait prévaloir. Voir le peloton débouler sur les quais de la Seine, dans la lumière d’un après-midi de juillet, est une image à la force symbolique indéniable. Côté organisation, la rigueur est là. Il ne restera plus qu’à espérer que le scenario sportif soit à la hauteur du décor.