Tour de France 2025 : Pogacar grimpera-t-il le Ventoux en patron lors de l’étape vauclusienne ?

Pogacar et l'étape vauclusienne

Le Tour de France 2025 s’annonce décisif dans le Vaucluse, avec deux journées clés les 22 et 23 juillet. Le mont Ventoux, lieu mythique du cyclisme, s’apprête une fois de plus à tester les jambes et les nerfs des favoris, sur un tracé exigeant où la tactique primera sur l’instinct.


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Le Ventoux, juge de paix au cœur de l’été

Le 22 juillet, les coureurs aborderont une 16e étape prometteuse entre Montpellier et le mont Ventoux, longue de 171 kilomètres. Le départ sera donné à midi, signalant une course de mouvements dès les premières bosses de la garrigue. Mais c’est à partir de Châteauneuf-du-Pape que les choses sérieuses débuteront, lorsque le peloton fera son entrée dans le Vaucluse, un terrain plus vallonné et propice aux offensives.

À travers des villages comme Aubignan, Caromb ou Crillon-le-Brave, les équipes devront gérer parfaitement l’avant-Ventoux, à la fois terrain d’usure et de placement. Car tout se jouera ensuite dans l’ascension mythique.

Depuis Bédoin et ses 21,5 kilomètres d’ascension redoutable, les grimpeurs purs auront un terrain d’expression presque scientifique, où la moindre erreur de tempo peut coûter cher. Vent, chaleur, gestion de l’effort et soutien collectif seront les clés stratégiques de cette montée, dont l’arrivée est prévue à 17h12 au sommet.

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Une transition nerveuse vers Valence

Le lendemain, retour sur des profils plus roulants, avec la 17e étape partant de Bollène vers Valence. Après l’intensité du Ventoux, cette journée de 160 kilomètres sera favorable aux baroudeurs et aux équipes de sprinteurs aguerris. La vallée du Rhône, bien qu’ouverte, peut offrir des surprises en cas de vent latéral ou d’embuscades bien préparées.

Le passage dans des communes comme Mondragon et Uchaux permettra certainement à des échappées de se former rapidement. Mais à ce stade de la course, chaque équipe suivra un plan minutieux pour préserver ses leaders ou jouer un coup tactique en anticipant les mouvements. La moindre faille dans la vigilance collective peut faire basculer la journée.

C’est exactement ce que j’aime dans le Tour : lorsque la géographie du parcours force les équipes à jouer juste, à peser chaque relance, chaque relais. Le Ventoux reste pour moi l’un des temples de la vérité cycliste : on y gagne avec les jambes, mais surtout avec l’intelligence.

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