Championnat de France 2025 : Julian Alaphilippe en test majeur avant le Tour de France

Julian Alaphilippe

Les Championnats de France de cyclisme sur route 2025 se dérouleront aux Herbiers du 26 au 29 juin. Considérés comme une répétition générale avant le Tour, ces quatre jours approchent l’excellence tant sur le plan sportif que tactique, mêlant l’élite aux amateurs sur des parcours exigeants en Vendée.

Une semaine au rythme du contre-la-montre et des courses en ligne

Le programme débute avec le contre-la-montre individuel jeudi 26 juin. Hommes et femmes, toutes catégories confondues, affronteront un tracé de 26,5 km avec 400 mètres de dénivelé, un profil relativement roulant mais où les spécialistes pourront faire la différence à la seconde près. Cette épreuve est souvent le théâtre des premières lectures sur l’état de forme, les sceaux de chronos marquent déjà des écarts psychologiques importants avant les courses en ligne.

Le vendredi est consacré aux amateurs avec des parcours vallonnés, en particulier les 165 km pour les hommes et 99 km pour les femmes. Les talents de demain y montreront leur explosivité ou leur science du placement, des qualités fondamentales dans les finales nerveuses qu’offre souvent ce type de championnat.

Le samedi mettra en lumière l’élite féminine pour 115,5 km sur un parcours piégeux, notamment dans un final aux relances incessantes. Juste après, la cyclosportive « La Tricolore » permettra au public de s’imprégner de l’ambiance du grand cyclisme sur le même terrain de jeu exigeant.

Contre-la-montre

Un dimanche décisif pour les grands noms

L’épreuve élite hommes clôture ce championnat avec un tracé de 231 km cumulant plus de 3 000 mètres de dénivelé. Ce format long, à haute intensité, mettra les organismes à nu. Dans un championnat d’un jour, tout est affaire de lucidité stratégique, entre équipes où alliances temporaires et trahisons subtiles dessinent souvent le vainqueur. Les leaders qui veulent arriver au Tour de France avec autorité n’auront pas le droit à l’erreur.

Ce championnat jouera aussi un rôle de révélateur dans la sélection française pour la Grande Boucle, qu’il s’agisse de grimpeurs explosifs, de puncheurs endurants ou des sprinteurs résistants capables de briller dans ce genre de profil accidenté.

C’est dans ces compétitions que j’éprouve le plus de plaisir : quand le cyclisme prend des allures d’échiquier grandeur nature. J’attends les mouvements tactiques avec fébrilité, chaque relance pouvant faire basculer l’équilibre d’un groupe. La densité française est réelle, il ne manque que l’audace au bon moment pour transformer une course en chef-d’œuvre.

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